En plein cœur du massif des Arves (à cheval sur les départements de la Savoie, de l’Isère et des Hautes-Alpes), les Aiguilles d’Arves sont un des symboles des Alpes françaises.
Elles sont 3, l’aiguille Septentrionale (3 358 m) que l’on appelle également la tête de chat, l’aiguille Centrale (3 513 m) et l’aiguille Méridionale (3 514 m).
Le col des Aiguilles d’Arves (3 163 m) est situé entre l’aiguille Septentrionale (tête de chat) et l’aiguille Centrale.

La tête dans les Aiguilles

©Thibaut Blais

Au départ du Parking Relais du Chalmieu, sur la commune de Montrond, 2 randonnées vous permettent d’approcher les aiguilles.

Le chalet d’la Croë, une pause fraîcheur bien méritée !

Virginie et son équipe vous accueillent durant toute la saison estivale pour une collation au cœur des alpages. Entre les marmottes et les vaches, on se laisse tenter par une crêpe gourmande ou une boisson rafraichissante.
Il est possible de dormir en dôme ou en tente pour prolonger l’instant.

 ©Thibaut Blais
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Le Tour des Aiguilles d’Arves

Réservé aux randonneurs expérimentés. Ce trek de plusieurs jours fait le tour complet des Aiguilles d’Arves, en passant par plusieurs cols d’altitude et refuges. Avec des sentiers souvent techniques, des passages escarpés et des dénivelés importants, cette randonnée exige une excellente condition physique ainsi qu’une maîtrise de la navigation à l’aide de traces GPX.

Le Tour des Aiguilles d’Arves dans toutes ses variantes possibles est également proposé en formule encadrée par des Accompagnateurs en Montagne locaux titulaires du diplôme d’Etat.

©Thibaut Blais
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Alpinisme : Les premières ascensions

En 1839, l’aiguille Centrale fut la première à avoir été gravie par deux frères, chasseurs de chamois, venant de Valloire : Pierre-Alexis et Benoit-Nicolas Magnin. Ils en ont laissé quelques lignes : « Une inexprimable émotion s’empare de nous. Jamais nous n’aurions supposé qu’un spectacle aussi grandiose puisse s’offrir à nos yeux ! »

En 1873, c’est William Auguste Coolidge, grand alpiniste américano-suisse, qui gravi, avec sa tante Mlle Brevoort, le Bec Sud de l’aiguille Septentrionale.
En 1878, Mr Coolidge, accompagné de Christian Almer, graviront le bec Nord de la Septentrionale ainsi que l’aiguille Méridionale.