Petite chapelle à flan de côteau qui était dans un premier temps, un oratoire en 1708. Ce dernier fut agrandi en 1863 pour devenir la Chapelle d'aujourd’hui. Elle est située en dessous de la Tour de Berold, au milieu d'un espace protégé pour sa flore.

Elle est liée à la légende du martyre qui porte son nom. Né en Italie à la fin du VIIème siècle, Marin a évité toute sa vie les honneurs. Ordonné prêtre à 20 ans et sur le point d’être ordonné évêque, il fuit une première fois la gloire en prenant la route de la France.
Charmé par le site, il s’installa au monastère du Champ Doré plus tard nommé le Chandor sur le commune de le Châtel. Ce monastère était sans doute proche du prieuré actuel. Il commença à y enseigner avec tant de succès que sa réputation attira de nouveaux disciples. Voyant un nouveau danger dans ce succès, il s’exile à nouveau pour vivre en ermite pendant quatre ans. « Il sera nourri et entretenu par les ours ». Il ne sortit de sa retraite que pour aller, croix en main, prêcher le Christ aux envahisseurs Sarrasins qui arrivaient une première fois en Maurienne.
Fait prisonnier, « il sera jeté au bûcher, mais, épargné par les flammes, il aura la tête tranchée » nous dit la légende.
Charlemagne fera transférer ses reliques au monastère de Saint-Savin dans le Poitou.
L’emplacement à flanc de montagne étant très exigu, on dut faire creuser la roche vive et construire un mur de soutènement. C’est à cause de ce mur qui commençait à s’ébouler, que l’on craint, en 1993, que la chapelle ne fut emportée et l’on décida donc de le faire reconstruire.
La Chapelle appartenant à la commune depuis la révolution Française, c’est elle qui rénova le mur dans le cadre d’un chantier-école.
L'intérieur est très simple et contient un autel baroque avec colonne torse à rinceau et une statut de St Marin.
Une belle porte en sculpté représente saint Marin entouré d'ours, rappelant un épisode particulièrement marquant de son histoire.

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